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 [TEST]Dark Messiah Of Might And Magic (PC)

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lloyd banks
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lloyd banks


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MessageSujet: [TEST]Dark Messiah Of Might And Magic (PC)   [TEST]Dark Messiah Of Might And Magic (PC) Icon_minitimeSam 3 Fév - 23:03


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Alors qu’on attendait une suite au très bon Arx Fatalis, les lyonnais d’Arkane Studios nous avaient surpris en nous annonçant le développement de Dark Messiah of Might and Magic. Surpris pour deux raisons : non seulement ils se lançaient dans la production d’un jeu à licence (et pas n’importe laquelle !) mais en plus ce ne serait pas un jeu de rôle ! Bien que Dark Messiah ne soit pas le premier FPS médiéval fantastique, aucun titre n’a jusqu’à présent mélangé les genres d’aussi belle manière que le fait le bébé d’Arkane. Un vrai petit hybride, que l’on va disséquer avec plaisir…



En Mal de Crâne

Le joueur incarne Sareth, un jeune élève du mage Phenrag. Familiarisé aux arts du combat et de la magie, il est envoyé par son maître à Heaumeroc pour délivrer un paquet de la plus haute importance à Ménélag, mage et souverain de la cité. Bien qu’anodine, cette mission se charge de mystères. Ménélag et sa charmante nièce Leanna sont à la recherche du Crâne des Ombres, un puissant artefact depuis longtemps perdu. L’objet que Sareth transporte sert à la quête du Crâne, mais certaines puissances obscures semblent vouloir s’opposer à sa résurgence et Heaumeroc est attaqué alors qu'il vient à peine de mettre les pieds dans la citadelle. Enfin de l’action pour notre bon Sareth, mais celui-ci ignore encore à quel point l’aventure qui l’attend sera périlleuse…

Dark Messiah n’est pas ce que on appelle un FPS pur et dur. Cela tient d’une part à ce que l’univers du jeu soit médiéval fantastique, et ce n’est pas commun, et d’autre part qu’il se marginalise également par sa composante jeu de rôle très prononcée. En cela, on aurait plutôt tendance à le rapprocher d’un Deus Ex ou bien d’un System Shock. En effet, contrairement à un Far Cry ou à un FEAR, le joueur possède un inventaire très étendu ainsi que des compétences à acquérir à l’aide de points d’expérience. Par contre, en aucun cas il n’est question de dialogues libres, de quêtes secondaires ou de levelling sauvage. Les XP, nommés points de compétences ne se récupèrent qu’à l’issue d’actions précises, dans le déroulement prévu par le scénario. Il y a bien quelques bonus à grappiller par ci par là, mais dans l’ensemble, on récupèrera toujours le même nombre de points.


T'as du style petit

Dark Messiah se présente donc à la première personne mais propose malgré cela un gameplay varié aux multiples facettes. Un des grands défis d’Arkane était de proposer un système de combats fun, intuitif et en même temps suffisamment technique pour intéresser les joueurs les plus experts. Le résultat obtenu est stupéfiant. Jamais, l’escrime n’avait été aussi jouissive dans ce genre de jeu (oubliés Oblivion et Gothic !). On pare, on attaque et on esquive de façon classique. Mais Dark Messiah permet bien plus de choses. Les coups rapides sont peu efficaces et facilement bloqués. Ceux chargés permettent, en fonction du déplacement de Sareth, d’armer et de frapper différemment. En fonction de l’arme (épées, dagues, haches, bâtons) mais aussi de l’adversaire et de son équipement, la tactique à adopter pour se faciliter la tache sera distincte.

De plus, Sareth peut donner de grands coups de pied. Ne pensez pas aux chassés que pourraient exécuter avec souplesse un Jet Li mais plutôt au puissant shoot d’un pompier qui veut défoncer une porte. Et le joueur devra s’en servir à outrance de sa patte droite. Pour propulser les objets à distance ou faire valdinguer des obstacles gênants, mais aussi et surtout pour envoyer la racaille ennemie dans le décor. A proprement parler, puisque nos adversaires adorent aller s’empaler sur les pieux et herses remplis de pics, disséminés un peu partout dans les niveaux. Mais également, faire des sauts de l’ange non prévu sur les plans de vols ou se faire écrabouiller par des tonneaux ou des pierres soigneusement entassés sur des promontoires vraiment trop fragiles. A défaut, il reste la bonne vieille technique de la torche humaine. Poussez au feu un gobelin trop excité, il fera un magnifique chant du clown brûlant… Total, les joutes font jubiler de plaisir le combattant averti. En alternant tantôt, des combats bien virils avec des petits coups vicieux mais fatals, le joueur pourra se frayer un chemin lame à la main. Et si cela ne suffisait pas, une barre d'adrénaline se remplie progressivement lorsque l’on enchaîne les victimes : une fois pleine elle permet de lâcher un « finish move » classe, gore et létal.


Comment cela vous n'aimez pas les bourrins ?

Bien que le level design et l’interactivité des décors permettent de nuancer l’attitude brutale du gros bourrin par quelques nuances de finesse et de tactiques de combat (n’est-ce pas Ty…), il n’en reste pas moins que certains pourront demeurer réfractaires à ce genre de va-t-en guerre frontal et barbare. Pour ceux là, Arkane a eu la très bonne idée de multiplier les possibilités d’actions en étoffant les compétences de son héros. Ce n’est pas pour rien que Sareth est l’apprenti d’un mage. Il peut donc, en investissant dans l’arbre de compétences approprié, apprendre de nouveaux sorts. Equipé de base d’un simple éphémère de vision nocturne (en l’occurrence, indispensable), le magicien expérimenté pourra maîtriser les éléments à sa guise pour créer boules de feu, rafales de foudres et autres contrôle de créatures primaires. Cela reste succinct (rappelons-le : on n’est pas dans un RPG) mais tout à fait viable en pratique et visuellement bien plus impressionnant.

Pour les petits Légolas en puissance, vous pourrez parfaitement jouer de l’arc à bonne distance des ennemis. La plupart du temps, les décors sont suffisamment grands pour permettre de faire du snipe en bonne et due forme. Pour peu que vous ayez investi vos XP dans la branche dédiée à l’archerie et que vous mettiez la main sur le carquois inépuisable, le tour sera joué. La localisation des dégâts étant plutôt bien gérée, vous ferez sans mal quelques head-shots meurtriers dans la clique de zombies que vous rencontrerez. En cas de grande affluence, vous pourrez toujours enflammer vos flèches pour en majorer les effets. Sans oublier que la propagation du feu est particulièrement bien rendue et permet d’ériger quelques murailles de flammes bien pratiques pour garder le manant belliqueux à distance, ou accessoirement en faire une grillade.

Enfin, si vraiment vous êtes contre toute manifestation ostentatoire de violence et voulez éviter à tout prix l’abondance de cris et de sang qui caractérisent tout champ de bataille, vous pouvez opter pour la robe de l’assassin. La plus ardue, la voie du meurtre silencieux nécessite un entraînement efficace, une observation rigoureuse et une prudence à toute épreuve. Se camoufler dans l’obscurité, progresser accroupi, lentement, les dagues prêtent à frapper par derrière, voilà le lot du Fisher médiéval. Bien qu’Assassin’s Creed imposera certainement de nouveaux standards dans ce domaine (toujours chez Ubisoft, décidément), Sareth, en mode furtif, n’est pas mal du tout. Par contre, il semblerait qu’il soit impossible de finir le jeu sans se faire repérer, à l’aide simplement de stealth kills.


Une richesse très appréciable

On le voit, le gameplay de Dark Messiah permet une foultitude de choses, offre plusieurs manières d’aborder l’aventure. Mais la richesse du jeu ne s’arrête pas là. Au niveau de l’inventaire par exemple, le titre d’Arkane apporte bien plus d’objets qu’un FPS classique. De nombreuses armes différentes sont récupérables, dont un bon paquet de magiques. Mais toutes ne seront pas utilisables par votre personnage, cela dépendra des compétences qu’il aura acquises. Et si le cœur vous en dit, vous pourrez tout à fait vous forger vos propres lames. Un petit clin d’œil à Arx sympa et rafraîchissant. Il faudra aussi compter avec de l’équipement plus diversifé comme des armures, des bagues, des boucliers, des parchemins, mais également des livres, des clés et des objets de quêtes.

Cette richesse se retrouve également dans les décors. Les environnements sont suffisamment bien construits pour permettre plusieurs approches possibles. Evidemment, on reste sur un itinéraire bien tracé avec des passages obligés et des changements de niveaux assez fréquents, mais le level design a le mérite de ne pas oppresser le joueur et ne pas lui faire ressentir l’effet de couloir propre à bon nombre de FPS.Sans oublier l’intégration d’un outils tout droit venu de Dark Project : l’arc grappin qui permet de lancer à volonté des flèches-cordes sur les surfaces en bois. Bien pratique quand il s’agit de débusquer les zones secrètes soigneusement éparpillées par les développeurs ou pour passer quelques précipices menaçants. D’ailleurs en parlant de secret, le temple qui sert de décorum à la quête du Crâne des Ombres est infesté de pièges, certains visibles, d’autres invisibles à l’œil nu. Il faudra investir dans une compétence de détection pour pouvoir s’en tirer à tous les coups. Comme il faudra investir dans une autre capacité du même arbre pour pouvoir détecter les mécanismes et cachettes permettant d’accéder à quelques items rares. Vous l’aurez compris, Dark Messiah est rempli de petits coins sombres à débusquer. Un vrai plaisir pour l’aventurier qui souhaite se reposer de la frénésie des affrontements et remplir ses poches d’un butin bien utile.


Un enrobage de chocolat

Dark Messiah n’offre pas qu’un gameplay aux petits oignons et un level design plaisant, il assure également côté technique. En reprenant le Source Engine d’Half-life 2, le jeu bénéficie non seulement d’un moteur graphique efficace et peu gourmand mais aussi du moteur physique du soft de Valve. Un acquis particulièrement bien exploité quand on voit les caisses voler dans tous les sens et les corps dévaler naturellement les escaliers. Mais les développeurs se sont également attachés à nous pondre des animations dignes de ce nom. C’est particulièrement frappant quand la petite Leanna cherche à vous faire du charme ou quand un ennemi blessé tente tant bien que mal de vous toucher dans un dernier assaut ou à fuir dans l’espoir de trouver du renfort.

Par ailleurs, il faut signaler l’effort effectué de mise en scène. Des cut-scenes, tantôt avec le moteur du jeu tantôt en précalculés viennent entrecouper les niveaux et développent le scénario. Ils font parfaitement leur travail de mise en situation et soulèvent les mystères qui planent sur la quête de Sareth de manière raffinée. L’effort scénaristique est également soutenu par les commentaires du héros, qui s’entretient (souvent avec humour) avec un guide spirituel à la voix féminine. Un guide dont il faudra également percer la nature… Pour ne rien gâcher, la bande sonore du titre épaule à merveille l’ambiance et la trame. Les musiques et bruitages demeurent au-dessus de la moyenne et les voix françaises surprennent par leur justesse et leur professionnalisme. Du bon travail.

Les seuls petits reproches qu’on pourrait faire à Dark Messiah n’entachent guère le plaisir de jeu. Dans la version de test, le jeu souffrait de ralentissements au moment de se faire toucher. Bug qui devrait être corrigé, soit directement dans la version boîte soit dans un premier patch, à n’en pas douter. Par ailleurs et cela semble moins susceptible d’être amélioré, les nombreux chargements qui séparent les niveaux sont relativement longs. On déplore également quelques textures mal raccordées et l’absence d’éclairage dynamique, mais rien de bien grave.



LES MOINS :
- quelques défaillances techniques
- chargements trop longs

LES PLUS :
- le gameplay original et varié
- l'univers et la mise en scène
- la rejouabilité
- Source Engine bien exploité

Note : 17 / 20

sortie le 26 octobre 2006 sur PC
Type : FPS


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